ART
Si la mode est une véritable religion pour certaines, Vogue en est sa Bibile. Le temps d'un film le célébrissime magazine nous ouvre ses portes et nous montre ce que toute fashion a toujours rêvé de savoir. Au commande RJ Cutler connu pour avoir notamment réalisé il y a plusieurs années The War Room, docu-fiction au cour duquel il avait suivi Bill Clinton durant les élections présidentielles de 1992.
Mais bien plus que le mensuel en lui-même, ce que le public attendait réellement c'était de la voir, elle, Anna Wintour. Grande prêtresse de la mode considérée par certains comme un tyran intransigeant, qualifiée de "Dark Vador en jupon" par d'autres, une chose est sûr: Mme Wintour ne cesse de faire parler d'elle.
Retransmise à l'écran il y a trois ans sous les traits d'une Méryl Streep ( qui n'y portait pas du Prada d'ailleurs) au regard glacial et à la bouche pincée dans le désormais culte "Devil Wears Prada"( Le diable s'habille en Prada) qui l'avait fait connaitre du grand public, elle fait tomber le masque- mais pas ses lunettes Chanel please- et nous révèle l'envers du décor d'un milieu où à elle seule elle représente une véritable institution.
Elle s'y révèle sous divers aspects plus ou moins plaisant, on a droit à la fameuse scène du soupir lorsque le créateur Stefano Pilati présente sa collection, on la voit également en mère divorcée et plein d'amour pour sa fille Bee; enfin on comprend pourquoi elle est autant craint: Anna Wintour peut aussi bien faire que défaire une carrière.
Credit photo: vogue.fr
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